L’Unaf communique :
Le vote a eu lieu hier soir et une majorité écrasante d’entre eux a refusé cette interdiction, même repoussée à 2020. Ci-dessous (...)
L’Unaf communique :
Le vote a eu lieu hier soir et une majorité écrasante d’entre eux a refusé
cette interdiction, même repoussée à 2020.
Ci-dessous et joint, vous lirez le communiqué de presse de l’UNAF sur ce
vote.
Prochaine étape : le vote en Commission Mixte Paritaire autour du 25 mai. 7
députés et 7 sénateurs tenteront de trouver un compromis entre la version
des députés (interdiction en 2018) et la version des sénateurs (pas
d’interdiction). Si cette étape échoue, il y aura une 3ème lecture à
l’Assemblée.
L’UNAF reste bien entendu mobilisée et vous serez tenus informés voire
sollicités si besoin.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Néonicotinoïdes : pour les sénateurs, la survie des abeilles ne compte pas
Le 12 mai 2016, dans le cadre des discussions sur la loi biodiversité, les
sénateurs ont pour la deuxième fois refusé d’interdire les insecticides
néonicotinoïdes. L’Union Nationale de l’Apiculture Française dénonce avec
colère le vote d’un Sénat pathétique, empreint d’une vision passéiste de
l’agriculture et gangrené par les lobbies. Au lieu de prendre la décision
claire, légitime et responsable d’interdire ces produits, les sénateurs ont
préféré s’en remettre à l’ANSES pour que celle-ci retire éventuellement
l’autorisation sur tel ou tel usage, avec telle ou telle molécule, au cas
par cas… En réalité, l’agenda indiqué, 2016 et 2018, n’engage en rien
l’ANSES et procède seulement d’un artifice de communication pour masquer le
lamentable manque de courage du Sénat.
Hormis les firmes et les sénateurs acquis à leurs causes, plus personne ne
nie les impacts des insecticides néonicotinoïdes sur les abeilles et
l’environnement, surtout pas la communauté scientifique dont l’unanimité sur
le sujet est aujourd’hui incontestable (1).
Les sénateurs prétendent que l’interdiction de ces pesticides engendrerait
des conséquences graves sur les rendements de l’agriculture alors que de
nombreuses études démontrent qu’il n’y a pas de différences de rendement
entre cultures traitées et non-traitées (2). Pourtant une réflexion tournée
vers l’agronomie auraient dû les conduire à se poser la question des
conséquences du maintien de ces produits sur les rendements agricoles, en
raison de leur impact négatif sur la faune pollinisatrice. Car la valeur
économique mondiale de la pollinisation est estimée à plus de 153 milliards
d’euros par an et 85% des espèces cultivées en Europe dépendent des
abeilles.
Pour Gilles Lanio, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française,
« Compte tenu de la multitude et de la convergence des éléments
scientifiques, comment le Sénat peut-il se retrancher derrière « la science
» pour refuser d’interdire ces produits ? Le Sénat reste dramatiquement
coincé dans des modèles d’agriculture obsolètes en guerre avec le vivant et
demeure aveugle face au foisonnement d’initiatives qui prouvent qu’il est
possible de se passer de ces pesticides (3 et 4). Depuis 1995, 300 000
ruches périssent chaque année en France et ces pesticides en sont en grande
partie responsables. Si la Commission Mixte Paritaire ou l’Assemblée
Nationale ne corrigent pas le tir, l’hécatombe va se poursuivre et des
centaines de milliers de colonies vont périr au grand dam des apiculteurs.
Mais pour les sénateurs, ce n’est pas grave… ».
L’UNAF restera extrêmement attentive à la suite des discussions en
commission mixte paritaire, fin mai. Cette dernière devra tenter de trouver
un compromis sur le sujet entre l’interdiction par les députés en 2018 et le
vote aujourd’hui par le Sénat.
(1) Publications scientifiques sur les impacts environnementaux de
ces produits :
http://www.unafapiculture.info/IMG/pdf/commun_neonicotinoidesetenvironnement
_042016_vdef.pdf
(2) <http://www.unaf-apiculture.info/IMG...>
http://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/commun_alternativesneonicotinoi_des_
042016_vdef.pdf
(3) <http://www.unaf-apiculture.info/IMG...>
http://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/commun_alternativesneonicotinoi_des_
042016_vdef.pdf
(4) <http://www.certifiedbeefriendly.org> http:// www.certifiedbeefriendly.org
L'association a pour objectif l'étude de l'apiculture et la sensibilisation à son environnement, au niveau amateur.
Elle a été enregistrée à la préfecture des Bouches-du-Rhone en Décembre 2001. Elle compte aujourd'hui une centaine d'adhérents et deux Ruchers écoles.
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