Si d’habitude il est tout à fait naturel de diffuser des informations relatives à l’apiculture et à la vie de notre association , c’est d’usine, de (...)
Si d’habitude il est tout à fait naturel de diffuser des informations relatives à l’apiculture et à la vie de notre association , c’est d’usine, de carrière et de ciment dont nous allons parler aujourd’hui ; celle du site de ‘’La Malle’’ à Bouc-Bel-Air.
En effet , depuis de nombreuses années déjà les « Ciments Lafarge » nous accueillent sur leur site de Freyguières, proche de l’usine, où l’Abeille Provençale a installé son rucher école.
Les Ciments Lafarge y disposent d’une autorisation d’exploitation décrétée par un arrêté préfectoral de 1996 pour une durée de 30 ans. Dans son article 22 il est stipulé qu’ils ont obligation d’assurer un ‘’comité de suivi de la carrière’’ permettant le renforcement de la cohésion sociale, raison pour laquelle nous sommes conviés à ces réunions ; ainsi nous suivons d’année en année l’activité, la vie de l’usine et son évolution.
L’usine fabrique des ciments à partir des matériaux – calcaires et argiles - qu’elle extrait dans la carrière attenante. Le site est riche en matériaux de différentes natures, permettant ainsi, au grès des combinaisons et de quelques apports extérieurs, de fabriquer une gamme variée de ciments de qualité. La capacité de production est de l’ordre de 1 000 000 T de ciment par an , avec ses deux fours en marche , mais en baisse depuis 2007 car elle suit, par la force des choses, la courbe d’évolution du bâtiment.
On ne le sait pas toujours mais les cimentiers sont les plus gros consommateurs/recycleurs de nos déchets industriels. C’est ce qu’on appelle la valorisation des déchets. Savez-vous que les immenses fours que l’on voit au loin, sont alimentés en grande partie par ces déchets (env. 30%) ? Cela permet d’économiser autant de combustibles fossiles, bon pour l’environnement non ? Les cendres récupérées des produits de combustion, servent ensuite de constituant du produit final et puis sont mélangées à la silice, à l’alumine et à la chaux pour obtenir le ciment sous une température de 1500°C .Rien n’est jeté ! Cela s’appelle le clinker. Il est ensuite finement broyé pour devenir du ciment brut .
120 personnes sont employées sur le site dont seulement 8 sur la carrière, mais il y a beaucoup d’engins pour faire le travail de concassage et ils sont imposants !
Tout un chacun peut s’interroger sur les nuisances et risques divers que pourraient produire une telle usine ! N’ayez crainte, la "DREAL" veille sur nous (Direction Régionale de l’environnement, de l’aménagement et du Logement). L’objectif est delimiter l’impact environnemental, en optimisant les procédés industriels et en favorisant l’utilisation de combustibles et de matières premières de substitution (vieux pneus, matières plastiques, hydrocarbures, etc.).
On a pu s’assurer que toutes les normes de sécurité, de pollution et de respect de l’environnement sont respectées et que tous les chiffres qui nous ont été présentés sont en dessous des seuils règlementaires que ce soit pour : les nuisances sonores règlementées par l’Arrêté Préfectoral du 10Mai 1996 (zone d’émergence fixée à moins de 200m des limites des terrains).Les vibrations provoquées par les explosifs , sont suivies en permanence et l’amplitude est largement inférieure au seuil règlementaire de 10 mm/s .
La gestion des eaux car Ciments Lafarge doit gérer un bassin versant de 400ha en plus de toutes ses eaux industrielles. L’intégralité des ces eaux est récupérée et traitée. Il y a d’abord un bassin de décantation puis un bassin de pompage et enfin un lac de pêche qui fait le bonheur du club de pêche de l’usine (preuve que l’eau est de bonne qualité). Même les eaux de lavage des véhicules sont récupérées.
La majeure partie de cette eau est réutilisée comme eau industrielle, pour le lavage des granulats ou le refroidissement. La capacité de stockage totale est de 400 000 m3 et lors de fortes arrivées d’eaux le rejet dans le milieu naturel reste inférieur à 1000m3/h. Avec cette eau C. Lafarge entretien aussi une zone humide nécessaire au maintien d’un milieu naturel floristique et faunistique. Les poussières ; sont prises en compte les particules < à 10 microns . Le rejet autorisé est de 0,5 mg/jour (c’est peu mais au bout d’un an ça peut faire beaucoup) C’est évidemment le minage, le transport et le traitement des matériaux qui sont le plus générateurs de poussières.
La qualité de l’air pour laquelle tous les dégagements de fumées sont soumis à un contrôle continu avec des capteurs disséminés dans les environs.
Enfin C.LAFARGE s’engage à réaménager les zones d’extraction qui ne sont plus exploitées. Ce sont des opérations conséquentes de revitalisation des sols et de replantation qui sont menées en partenariat avec l’association COLINEO , experte en ce domaine. Et là on peut vous assurer que toutes les plantes méditerranéennes, propres au milieu, sont réimplantées et notamment des plantes mellifères. Plus de 10000 plantes ont déjà repeuplé le site. Ça pousse et sans arrosage automatique – surprenant !
Et pour terminer , on pouvait s’en douter, C.LAFARGE est certifié ISO 14001 (management environnemental)
Les apiculteurs n’ont pas de craintes à avoir ; si nos abeilles se font ‘’La Malle’’ c’est pour leur plaisir et le nôtre aussi .
L'association a pour objectif l'étude de l'apiculture et la sensibilisation à son environnement, au niveau amateur.
Elle a été enregistrée à la préfecture des Bouches-du-Rhone en Décembre 2001. Elle compte aujourd'hui une centaine d'adhérents et deux Ruchers écoles.
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