Cette année nous avons décidé de fixer notre traditionnelle sortie botanique en avril, afin de pouvoir apprécier le maximum de flore printanière. (...)
Cette année nous avons décidé de fixer notre traditionnelle sortie botanique en avril, afin de pouvoir apprécier le maximum de flore printanière.
Elle s’est déroulée ce samedi 22 Avril.
Le lieu de cette ballade printanière était très près de chez la plupart d’entre nous, sur la commune de Cabriès-Calas.
C’est Heinz GLESSMER qui a organisé de main de Maitre l’accueil et l’accompagnement de la sortie (voir son texte après les photos).
Un petit déjeuner attendait la trentaine de personnes présentes sur le parking.
Après une belle ballade d’environ 8 km nous nous sommes retrouvés dans une clairière pour un apéritif et le pique nique avec de échanges de spécialités culinaires salées ou sucrées.
En parlant d’échanges ceux-ci ont été aussi très fructueux entre les "anciens" vieux renards de l’apiculture et les nouveaux arrivants qui nous ont rejoint ces temps derniers.
Un petit reportage photo sur la sortie et les espèces botaniques rencontrées au cous de la ballade (cliquez sur les images pour les agrandir) :
Promenade dans le Bois du Boulard à Cabriès
Après une phase de vent et nuages, ce Samedi il faisait un temps idéal pour sortir en promenade à la découverte de la floraison printanière. Nous étions 30 « gardiennes et gardiens d’abeilles » à la recherche de quelques ressources pour nos avettes. Notre chemin nous a conduit d’abord sur la crête d’une colline surplombant le centre des chevaux. De gauche à droite, rien que de la garrigue. Mais souvent cachées dans les sous-bois, abritées par des cailloux, de petites fleurs attendaient qu’on les caresses du regard, qu’on s’émerveille de leur beauté discrète au milieu d’un paysage plutôt sec, piquant et hostile. En effet, il suffit que l’on se baisse, presque à se mettre à genou pour avoir une petite idée de la beauté du printemps. Les petits iris, pissenlits et muscaris nous souriaient, comme heureux d’être remarqués.
Par un sentier étroit, s’enfonçant dans la forêt, nous sommes redescendus vers le fond d’une vallée, où une ample végétation de résineux et de feuillues avec toutes les nuances de vert couvrait l’espace. Un petit fossé conduit l’eau de pluie du haut du plateau vers le Lac du Réaltor. Ce jour-là, il était déjà à sec, mais les plantes avaient bien bu et reflétaient encore la vivacité du terrain humide. Il n’y avait pas que de ronces et herbes folles, mais un bel aperçu de ce que peut représenter une nature printanière en Provence.
De l’autre côté du vallon, le versant sud se montrait rocheux, sec et caillouteux. Un endroit idéal pour reprendre la respiration, se faire dorer par le soleil tout en laissant planer le regard sur les cimes des arbres en contre-bas, deviner au loin la grande ville « Aix la Duranne » qui s’étend et qui grignote inlassablement sur ce petit bout de paradis naturel…
Nous reprenons le chemin en « pointillé vert » du parcours des « Amis des 6 Collines » que nous appelons aussi « Parcours de Découverte ». Il nous conduit sur le plateau central de ce bois. Depuis le sentier, emprunté volontiers par les cavaliers, nous avons une magnifique vue sur la « Sainte Victoire ». Le plateau même, montre encore les stigmates de la sècheresse de l’été passé : Beaucoup de pieds de « Cistes Cotonneux » ne sont plus qu’un triste souvenir d’une abondante floraison en cette saison des années précédentes. Mais ici et là, les plantes survivantes montrent avec leurs belles fleurs aux pétales roses chiffonnés, que la nature n’est pas à une sècheresse près. Mais là, ou les cistes ont cédés de la place, de nombreuses asphodèles montrent fièrement leurs belles têtes, comme des chandelles sur cette terre malmenée.
Cette année, notre amie botaniste, qui nous a commenté et expliqué nos observations par le passé, n’a pas pu être avec nous : des initiatives multiples se sont manifestées et nombreux étaient celles et ceux, qui puisaient dans leur souvenirs botaniques, pour en faire part aux autres, pour nommer telle plante ou tel arbuste. Ainsi, nous sommes passés devant un pied de « Colza » en fleur, visité par des abeilles, nous nous sommes penchés sur des différentes « Euphorbes », nous avons fini par nous mettre d’accord sur « la famille des pissenlits »… Bien entendu, le « Thym » et le « Romarin » nous ont chatouillé les narines, (sans que Ducros se décarcasse) …
Après cette petite balade dans la forêt, une clairière mi ombragée, mi ensoleillée nous permettait de partager un « Apéro » puis de pique-niquer et de reprendre des forces. En somme, nous avons passé une belle journée de fin de printemps dans la garrigue provençale. Nous aurions pu continuer à chercher plus spécialement des floraisons mellifères : mais les aubépines ne sont pas encore tout à fait en fleurs, les amandiers, c’est depuis longtemps que les fleurs sont devenues des fruits, la valériane et le genêt se préparent à embellir la nature : Beaucoup de choses restent encore à voir et ne demandent que nous repartirions encore de nombreuses fois.
L'association a pour objectif l'étude de l'apiculture et la sensibilisation à son environnement, au niveau amateur.
Elle a été enregistrée à la préfecture des Bouches-du-Rhone en Décembre 2001. Elle compte aujourd'hui une centaine d'adhérents et deux Ruchers écoles.
Nous recevons régulièrement des demandes de particuliers (...)
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