Bonjour à tous, nous avons reçu le message suivant de l’UNAF. Il est important que vous en preniez communication. A tous les Présidents, Trésoriers (...)
Bonjour à tous,
nous avons reçu le message suivant de l’UNAF.
Il est important que vous en preniez communication.
A tous les Présidents, Trésoriers et Secrétaires des syndicats adhérents de l’UNAF
Bonjour à toutes et à tous,
Le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) qui menace les colonies d’abeilles à l’échelle mondiale a été détecté le 5 septembre dernier en Italie.
Depuis, les apiculteurs italiens et européens sont en alerte pour éviter que le parasite ne s’installe sur le sol européen. Une introduction pérenne d’Aethina Tumida constituerait un nouveau coup dur pour notre filière, d’une extrême gravité. Vous lirez dans ce message les dernières informations obtenues sur le sujet et nos recommandations de grande vigilance.
Les informations recueillies auprès de nos collègues italiens :
Des larves et des coléoptères adultes ont été mises en évidence dans un rucher de petite taille localisé sur la commune de Gioia Tauro dans la région de Calabre, au sud de l’Italie, à proximité d’un important port maritime.
Suite au diagnostic réalisé par l’université locale puis confirmé par le laboratoire national de référence italien (IZS delle Venezie, Padua) le 11 septembre, le rucher a été détruit et l’environnement traité à l’aide d’insecticides.
Les autorités italiennes ont effectué la notification auprès de la Direction Générale de la SANté et des COnsommateurs (DG SANCO) de la Commission européenne le 12 septembre 2014 ainsi qu’à l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE).
Des prélèvements ont été envoyés au laboratoire de référence de l’Union européenne pour la santé de l’abeille (Anses, Laboratoire de Sophia-Antipolis, France) pour confirmation. L’analyse morphologique des spécimens reçus (larves et adultes) a permis de confirmer l‘identification d’Aethina tumida.
Le parasite semble s’être implanté d’une manière très préoccupante puisque le 27 septembre dernier, le 14ème foyer (à ce jour) a été découvert sur le rayon de 20km établi par la cellule d’urgence.
Une réunion de crise a été organisée le 22 septembre en Calabre.
Des représentants du Ministère de la Santé, des services vétérinaires de Calabre, de la direction de l’agriculture de Calabre et des apiculteurs (UNAAPI et FAI) étaient présents.
Suite à cette réunion, le Ministère italien de la santé a annoncé des mesures nationales pour la surveillance et, la lutte dans un objectif, éventuellement, d’éradication du parasite : Préparation d’un décret pour la définition de deux zones d’interdiction de la mise en place et / ou du déplacement des ruchers, l’une avec un rayon de 20 km du foyer et l’autre comprenant toute la région.
Mobilisation des apiculteurs et des services vétérinaires pour réaliser une inspection pour la recherche d’Aethina tumida dans les 30 jours dans ce rayon de 20 km et dans les 180 jours dans le reste de la région.
Une inspection est également prévue dans la province de Crotone (en Calabre), puisqu’une partie des ruches sur eucalyptus en Crotone ont passées le printemps aux alentours de Giao Tauro. En effet, la plaine de Gioia Tauro est riche en cultures d’agrumes, et est donc un territoire où l’activité apicole y ait intense avec beaucoup de déplacements de ruches. Beaucoup d’apiculteurs y amènent leurs ruches, notamment des apiculteurs Siciliens qui déplacent ensuite leurs abeilles dans les châtaigneraies en altitude, puis sur l’eucalyptus en floraison tardive en Crotone.
Le Ministère de la santé a garanti une rémunération pour la destruction des ruches mais pas pour la perte de revenus. Des aides pourraient être débloquées par le Ministère de l’agriculture dans le cadre du Plan National d’Apiculture.
Mise en place d’une commission d’urgence nationale, pour une meilleure collaboration entre les institutions et les apiculteurs.
En France :
La DGAL a publié, le 23 septembre, une note de service (ci-jointe) qui appelle les acteurs de la filière à être vigilant.
L’ANSES a mis en place une plateforme d’information où l’on y retrouve les dernières informations actualisées : http://www.plateforme-esa.fr/
Recommandations de l’UNAF :
L’UNAF estime, qu’à l’heure actuelle, il appartient à chaque apiculteur de se saisir de la gravité du problème et d’agir en conséquence.
Nous vous recommandons donc particulièrement de : Contrôler vos colonies d’abeilles pour vous assurer qu’il n’y a pas le petit coléoptère de la ruche. Cette opération est particulièrement importante avant l’hivernage.
Solliciter les DDPP pour effectuer des contrôles aléatoires des ruchers.
Eviter d’importer des reines et essaims en provenance d’Italie en attendant que des mesures plus strictes soient prises au niveau français et/ou européen.
Pour en savoir plus :
Fiche de reconnaissance d’Aethina tumida : en PJ et à cette adresse : https://www.anses.fr/sites/default/files/documents/ANSES-Ft-Aethinatumida0113.pdf
Pour suivre les informations au jour le jour (attention en italien) : http://www.federapi.biz/
(cliquer sur « Ultime Novita » dans bandeau de droite).
Pour toute question, merci de contacter Audrey Foubert, remplaçante d’Anne Furet en congé maternité : 01 48 87 77 91/ audrey.foubert@unaf-apiculture.info
Bien à vous.
Texte qui a été rédigé dans le cadre du groupe de travail Aethina tumida de la plateforme d’épidémiosurveillance animale (GDS France, ADA France, et FNOSAD) :
Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance du document suivant : il s’agit d’un texte qui a été rédigé dans le cadre du groupe de travail Aethina tumida de la plateforme d’épidémiosurveillance animale (GDS France, ADA France, et FNOSAD).
Il serait souhaitable de le diffusé le plus largement possible.
Menace d’introduction du petit coléoptère des ruches, Aethina tumida, en France :
Appel à la responsabilité de chacun !
Les apiculteurs de la Calabre et de la Sicile ont dû faire face depuis le mois de septembre 2014 à une dure épreuve, après la découverte d’un foyer d’infestation par le petit coléoptère des ruches, Aethina tumida dans des nuclei situés dans une province côtière de Calabre. Une mobilisation considérable des apiculteurs et des services vétérinaires italiens a été requise pour tenter d’éradiquer le ravageur avant qu’il ne s’installe de manière durable sur le sol italien et en Europe. Plus de 1000 ruchers ont été visités dans la zone de protection mais aussi dans la zone de surveillance et même au-delà. Chaque fois que la présencedu petit coléoptère était avérée dans au moins une colonie, le rucher a été totalement détruit et le sol a été
traité lorsque des larves de coléoptères ont été observées dans les colonies. Le dernier bilan officiel du 16 mars 2015 fait état de 61 foyers identifiés (dont un en Sicile qui correspond à un apiculteur ayant ramené des colonies de Calabre). Les visites sont actuellement ralenties en raison des conditions hivernales.
L’enquête épidémiologique est en cours pour déterminer l’origine de l’introduction du petit coléoptère en Calabre.
Etant donné l’importance des mouvements et des échanges apicoles entre l’Italie et les autres pays européens, dont la France, et l’impossibilité de connaître la date d’arrivée du petit coléoptère sur le sol italien, il est à craindre que des apiculteurs aient pu, sans le savoir, l’introduire sur notre territoire : ‐ à la suite de transhumance dans le Sud de l’Italie ;
‐ à l’occasion d’importation d’abeilles (reines, essaims, paquets d’abeilles) ;
‐ à l’occasion d’achat de matériel apicole en provenance directe ou indirecte du Sud de l’Italie.
Afin d’avoir les meilleures chances d’éradiquer toute infestation, il est indispensable de pouvoir effectuer des visites de dépistage le plus précocement possible, c’est à dire dès que les conditions météorologiques le permettront.
Il est donc rappelé à tous les apiculteurs qui se sont trouvés dans une des situations citées plus haut entre mars et décembre 2014, et qui, pour diverses raisons, n’ont pas suivi les obligations
règlementaires de déclaration de transhumance ou d’importation, de se signaler auprès de leur DD(CS)PP afin que le risque puisse être évalué et que la visite éventuelle de leur rucher puisse être organisée. Masquer la situation expose à des risques de poursuites pénales.
Il est primordial de faire preuve de responsabilité et de sens civique, pour ne pas mettre en danger plus qu’elle ne l’est déjà, la santé des abeilles, en facilitant l’installation irréversible d’Aethina tumida sur notre territoire, actuellement indemne.
Les conséquences sanitaires et économiques peuvent se révéler importantes en cas d’introduction en France du petit coléoptère des ruches qui est un Danger Sanitaire de 1ère catégorie.
L’enjeu est donc crucial : une détection précoce est le meilleur atout pour une éradication.
L'association a pour objectif l'étude de l'apiculture et la sensibilisation à son environnement, au niveau amateur.
Elle a été enregistrée à la préfecture des Bouches-du-Rhone en Décembre 2001. Elle compte aujourd'hui une centaine d'adhérents et deux Ruchers écoles.
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